Un bien
grand mot

Les mots de l’année revus et corrigés

2022

Emmerder, parrainages, négociations, kairos, souveraineté, compromis, canicule, tracances, abondance, inflation, sobriété, radicalité… Autant de mots qui ont jalonné cette année 2022. Ils parlent de nous et de notre vision de la société, ils traduisent notre perception du monde, nos inquiétudes, mais reflètent également nos ambitions en tant que peuple. Cette année aura été marquée par la politique
et sa grand-messe électorale, l’inquiétude face à la guerre et à ses répercussions, le développement de la radicalité dans les postures et les discours et la prise de conscience, encore plus forte, des enjeux écologiques.

À la une de tous les médias, dans tous les tweets et sur toutes les lèvres, que sait-on vraiment de ces mots qui ont résonné cette année ?
D’où viennent-ils et que révèlent-ils de notre compréhension de la société ?

La quatrième édition d’« Un bien grand mot » poursuit son objectif initial : donner à voir, en apportant un éclairage sur les sujets d’actualité,
donner à comprendre, en revenant au sens même des mots, à leur étymologie et à leur évolution dans le temps, et enfin donner à imaginer,
en tirant le fil de la réflexion et en composant, pour la première fois, un mot : démostalgie.

Delphine Jouenne autrice livre Un bien grand mot

Delphine Jouenne a suivi une agrégation de lettres classiques ainsi qu’une formation en philosophie qui l’ont amenée à se pencher sur le sens et l’origine des mots. Son rôle de conseil en stratégies de communication et de conférencière auprès des entreprises, en qualité de cofondatrice d’Enderby, lui confère un poste d’observatrice de choix de notre langage et ses évolutions.

Pour tenter de prendre un peu de hauteur, elle a créé, en mai 2022, le média A priori(s) afin de redonner sa place au doute, à la confrontation d’idées mais également la nuance.

Contributrice régulière dans les médias, elle a écrit plusieurs ouvrages, dont « Un bien grand mot » éditions 2019, 2020 et 2021. Elle est aussi l’auteur du livre « Démostalgie, de la rupture du citoyen avec le politique » (février 2023) né d’une réflexion sur l’évolution de la langue comme écho d’une société en mutation où les Français ne font plus société mais système.

« Les Français ne font plus société, ils font désormais système. »
Cette défiance généralisée vis-à-vis des institutions, le fossé qui se creuse entre citoyens
et politiques porte désormais un nom : démostalgie.
Démostalgie

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